Jeudi 29 janvier, la Communauté de Communes du Bassin d’Annonay rencontrait les populations de Vernosc, Roiffieux, Talencieux et Thorrenc pour leur présenter le rendu de l’étude du cabinet Indigo chargé d’analyser le système de collecte des ordures ménagères sur le territoire de la communauté de communes. Simon PLENET vice-président de la CCBA chargé des ordures ménagères, Céline ARCHIER technicienne environnement à la CCBA et Mme ROSSET du cabinet Indigo animaient cette réunion.
La première partie consistait à présenter les éléments essentiels de l’étude :
le mode de collecte : régie et prestataire avec comparaison des 2 services
les systèmes de collecte : containers ou sacs plastique
la fréquence des ramassages
les tonnages collectés sur les différentes communes
l’efficacité du tri par commune avec la comparaison avec les moyennes nationales
l’implantation des déchèteries sur la communauté de communes
le coût de la collecte, du tri, du traitement, du fonctionnement du centre de valorisation de St Barthélémy de Vals qui doit entrer en fonctionnement en cours d’année.
La deuxième partie de la réunion permettait d’engager le débat. Peu de participants par rapport aux communes concernées, mais le débat fut riche et animé.
Furent notamment évoqués les problèmes suivants :
l’augmentation continuelle des coûts malgré le tri de plus en plus performant
l’implantation et la fréquence de ramassage suivant le type de communes
ramassage porte à porte ou regroupement
la nécessité d’installer une (ou plusieurs) plateforme(s) de stockage des déchets verts
comment mettre en place un tri facile et efficace (couleurs, position des colonnes de tri collectives ou individualisées)
passage en taux unique ou différencié en fonction du service rendu
diminution du nombre de collectes hebdomadaires avec mise en place de la containérisation
mode de paiement : taxe ou redevance ?
La réunion montrait parfois une divergence des points de vue et des solutions proposées mais les différentes réunions ont eu le mérite de donner la parole aux usagers. Les choix seront difficiles à prendre autant sur le mode de collecte, les fréquences, le choix entre la taxe qui est appliquée sur la base du foncier bâti ou la redevance qui prend davantage en compte le nombre de personnes. L’augmentation de la taxe sur les polluants, le coût de fonctionnement des centres de valorisation, les coûts de transport sont autant d’éléments qui ne nous incitent guère à l’optimisme pour l’évolution du coût de ramassage et du traitement de nos ordures. Nous n’avons pas d’autre choix que de trier plus pour limiter cette évolution.
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